Tennis

Azarenka tient bon

Victoria Azarenka sera bien au rendez-vous des demi-finales. La n°1 mondiale a domina Li Na en quarts (3-6, 6-3, 6-3).


Victoria Azarenka en demi-finales à Madrid.

Victoria Azarenka a souffert mais a fini par avoir le dernier mot contre Li Na (3-6, 6-3, 6-3). L'an dernier, elle s'était inclinée face à la Chinoise en quarts à Roland-Garros, semblant sans solution. Depuis, ''Vika'' a passé un cap. Vendredi, après un premier set trop attentiste où elle a été punie par la vitesse et la puissance adverse, la n°1 mondiale a su se faire violence pour coller à sa ligne et frapper la première. Li Na, elle, s'est perdue dans son manque de constance, accumulant les fautes directes et les signes de frustration. Les balles ratées pour effacer le double break à 3-4 dans la manche décisive ont eu raison de ses dernières volontés de résistance.

Plus déterminée, plus solide à l'échange, Azarenka a amplement mérité son dernier carré. Mentalement, elle a également su - comme depuis ces derniers mois - canaliser sa frustration ou sa colère. Le premier set envolé ne l'a pas fait douter, la pause à rallonge pour arroser le court puis le rendre présentable pour la suite non plus. Au pire, elle a râlé vers l'arbitre et exigé que le personnel arrange le court. Au pire elle a levé les bras au ciel de dépit après une faute. Mais jamais elle n'est sortie de sa voie. Sous l'oeil concerné de son coach Sam sumyk et de sa conseillère de luxe Amélie Mauresmo, ''Vika'' a continué d'assumer son statut de boss du circuit. Battue par Marion Bartoli à Miami et par Maria Sharapova en finale à Stuttgart, elle a sans doute une grande envie de revanche et de trophée. Il va falloir être très forte pour l'en empêcher.

Del Potro en demies

Juan Martin Del Potro a dominé Alexandr Dolgopolov (6-3, 6-4) et s'est ainsi qualifié pour les demi-finales.


Juan Martin Del Potro en quarts de finale.

Juan Martin Del Potro est solide comme un roc. Il est aussi le premier qualifié pour les demi-finales du tableau masculin. L'Argentin n'est pas tombé dans le piège Alexandr Dolgopolov et s'est imposé en deux sets (6-3, 6-4). Un match forcément étrange face au joueur ukrainien qui a donné l'impression de faire la plupart du jeu mais a tellement manqué ses cibles à la conclusion qu'il n'a pu que s'incliner.

Avec 25 coups gagnants pour 28 fautes directes, Dolgopolov - tombeur de Tsonga jeudi - a connu trop de hauts et de bas dans sa concentration pour faire dérailler l'homme de Tandil. S'il veut passer le prochain cap, ''Alex'' va devoir sérieusement apprendre à mélanger sa créativité au réalisme et, surtout, à tenir ce caractère bouillant qui se retourne le plus souvent contre lui. Del Potro (19 coups gagnants, 1 fautes), pouvait bien serrer le poing vers son clan à la fin du match, il venait de se sortir sans casse d'un duel dangereux.

Titré à Estoril pour sa reprise sur terre battue, ''Del Po'' a toujours fière allure, même s'il a semblé se plaindre de son épaule droite par moments. La violence de son coup droit continue de fuser sur le bleu et d'empêcher l'adversaire de la bouger trop durement. Ce qui tombe très bien compte-tenu des conditions de jeu. L'Argentin affrontera désormais le vainqueur du match opposant Tomas Berdych à Fernando Verdasco.

S. Williams tombe Sharapova

Serena Williams a validé vendredi son billet pour les demi-finales à Madrid. Et a impressionné face à Maria Sharapova (6-1, 6-3).


Serena Williams en demi-finales.

Serena Williams a décroché vendredi sa huitième victoire en dix confrontations face à Maria Sharapova (6-1, 6-3). L'Américaine a encore une fois imposé sa puissance et sa vitesse de jeu à une Russe, n°2 mondiale, qui décidément ne parvient pas à trouver la clé. L'ex n°1 mondiale jouera désormais sa place en finale face à la gagnante du match opposant Samantha Stosur à Lucie Hradecka.

L'air de rien, Serena Williams est invaincue depuis Miami. La cadette des Williams en est à 11 matches gagnés de suite avec au passage un titre remporté à Charleston. Surtout, sa victoire du jour pèse lourd face à une n°2 mondiale qui vient juste de tomber la n°1 en finale à Stuttgart. A la peine au tour précédente face à Caroline Wozniacki, l'ancienne patronne du circuit a encore prouvé que le jeu tout en cadence de la Russe lui convenait à merveille.

Comme toujours, si son physique tient Serena Williams a tout pour reprendre les commandes à Roland-Garros ou ailleurs. Même si la terre battue reste la surface où elle est le plus sujettes aux dérapages. Les conditions de jeu seront par ailleurs très différentes dans les semaines qui viennent à Rome ou à Paris. Mais la confiance qu'elle est en train d'accumuler sera un joli matelas au moment d'aborder les grandes échéances. Attention les jeunettes en haut, ça pourrait faire mal.

Faut-il faire marche arrière ?


Le tournoi de Madrid.

Rafael Nadal, battu jeudi, et Novak Djokovic, encore en lice, menacent de boycotter Madrid 2013 si la surface ne change pas. La grogne monte chez les joueurs et les joueuses. Les organisateurs reconnaissent des soucis mais assurent que les courts sont dans un état satisfaisant et qu'ils pourront encore améliorer les choses. Surtout, ils ne veulent pas envisager un changement de surface pour 2013.

Berdych éteint Verdasco

Tomas Berdych a fait rapidement oublier à Fernando Verdasco sa joie de jeudi après son triomphe face à Rafael Nadal. Le tchèque s'est imposé facilement (6-1, 6-2) et retrouvera Juan Martin Del Potro en demies.


Tomas Berdych, sans pitié face à Fernando Verdasco.

Fernando Verdasco est vite redescendu de son nuage. Allongé sur le sol, en larmes, jeudi après sa victoire face à Rafael Nadal, le gaucher espagnol a été étrillé vendredi par Tomas Berdych (6-1, 6-2). A l'image de Gaël Monfils, il n'a pas fait le poids face à la violence des frappes et la cadence infernale imposée par le Tchèque. Ce dernier s'est donc qualifié sans problème pour les demi-finales, où il retrouvera donc l'Argentin Juan Martin Del Potro pour un duel de cogneurs.

Verdasco, lui, a payé les forces laissées dans les tours précédents et surtout les émotions de la veille où il avait donné l'impression à la fin du match d'avoir gagné sa finale. Les 24 fautes directes du jour pour seulement 6 coups gagnants ont servi de douche froide, tout autant que la solidité adverse. Berdych et Del Potro vont donc se retrouver pour un choc d'outsiders qui ont cette semaine pris un train de titans.

Radwanska rejoint Azarenka

Agnieszka Radwanska va de nouveau devoir croiser la route de Victoria Azarenka. La Polonaise a été battue cette saison par la n°1 mondiale en quarts à Melbourne, en demies à Doha, en quarts à Indian Wells et en demies à Stuttgart. Vendredi à Madrid, la n°3 mondiale a ainsi validé son billet pour ce duel en dominant la qualifiée américaine Varvara Lepchenko (6-4, 6-4). Si elle veut disputer sa troisième finale de la saison après les titres conquis à Dubaï et Miami, elle va devoir trouver la clé face à Azarenka qui mène 10-3 dans leurs confrontations.

Insatiable Hradecka


Lucie Hradecka a réussi pas moins de 19 aces contre Samantha Stosur.

Après avoir dominé la tenante du titre Petra Kvitova puis Ekatarina Makarova, la Tchèque Lucie Hradecka, passée par les qualifications, a réalisé un nouvel exploit en éliminant en quarts de finale du tournoi de Madrid la tête de série n°5, l'Australienne Samantha Stosur, après deux tie-breaks (7-6[8], 7-6[6]) et près de deux heures de jeu (1h53'). Lors de ce match sans break, la 105e mondiale s'est appuyée sur son service de plomb, réussissant 19 aces. En demi-finale, elle sera opposée à Serena Williams, qui a écrasé Maria Sharapova (6-1, 6-3). Serena et Hradecka étaient les deux joueuses qui alignaient le plus d'aces par match en 2011 (8 et 6,6). Ces deux joueuses ne se sont affrontées qu'une fois, l'an dernier à Cincinnati, pour une victoire de l'Américaine (6-3, 7-6).

Djokovic sorti en quarts !


Novak Djokovic est surpris par son équipier en équipe serbe de Coupe Davis, Janko Tipsarevic.

Pour la première fois de la saison, Novak Djokovic ne sera pas présent en demi-finale d'un tournoi auquel il participe. Le n°1 mondial a perdu le duel 100% serbe qui l'opposait à Janko Tipsarevic en quarts de finale sur la terre battue bleue de Madrid (7-6[2], 6-3), une coloration innovante que le «Djoker» a confié à de multiples reprises ne pas apprécier du tout. «Ils peuvent faire ce qu'ils veulent mais si ça ne change pas, je ne reviendrai pas», a répété Djokovic, qui reprochait à la terre bleue non pas son esthétique mais son grain et sa capacité d'adhésion. Face à cet adversaire agacé, Tipsarevic, tête de série n°7, a conclu le match sur son service, qu'il n'a jamais perdu malgré sept balles de break contre lui. Il aurait pu même le faire au jeu précédent puisqu'il avait eu trois balles de match. Il affrontera samedi le Suisse Roger Federer (n°3) ou l'Espagnol David Ferrer (n°5).

Djokovic : «Le test a échoué»

En colère après son élimination en quarts de finale, Novak Djokovic expose un avis tranché sur la terre battue bleue de Madrid : «Le test a échoué».


La colère de Djokovic

«Novak Djokovic, pensez-vous que Tipsarevic vous aurait battu sur une autre surface?
Je ne veux pas rentrer dans ce genre de considérations. Je veux féliciter Janko. Il joue l'un des meilleurs tournois de sa carrière. Il se sent très bien. Je lui souhaite d'aller au bout. Il peut le faire, il a le jeu, la confiance pour ça. Il était le meilleur joueur. J'ai laissé passer ma chance dans le premier jeu du premier set. Mais à chaque fois que j'ai eu une chance, il a sorti ses meilleurs coups. J'ai essayé de bien retourner, d'être à l'intérieur du court. Mais il frappait la balle extrêmement bien, c'est tout. Moi, je veux juste oublier cette semaine le plus vite possible et me tourner vers la ''vraie'' terre battue.
«Je ne serai pas là l'an prochain s'il y a encore cette terre battue.»Pensez-vous que cette surface nivelle les valeurs?
Oui, c'est peut-être le cas. Car ici, vous ne pouvez pas prédire les rebonds de la balle et les mouvements. Alors tout est possible. Ils peuvent faire ce qu'ils veulent. Je ne serai pas là l'an prochain s'il y a encore cette terre battue. Nous ne savions pas à quoi nous attendre, car nous n'avions pas pu tester cette surface. Il m'a fallu une semaine pour essayer de m'y habituer et de jouer à un bon niveau. Mais je suis impatient de revenir sur de la vraie terre battue, parce que je n'appelle pas ça de la terre battue. C'est quelque chose de complètement différent. S'ils voulaient faire un test pour voir à quoi ça ressemblait, à mes yeux, ils ont échoué. Je ne peux pas dire ce qui va se passer à l'avenir. Je peux juste dire que j'espère que l'ATP va considérer avec attention ce que nous ressentons, ce que nous pensons. Parce que si l'ATP protège les joueurs et les soutient, alors, il n'y a aucune chance que Madrid garde la terre battue bleue.

Allez-vous rencontrer des responsables de l'ATP pour évoquer le sujet?
Je n'ai vraiment pas besoin de rencontrer qui que ce soit. Il n'y a pas de discussion à mes yeux. C'est très simple. Pas de terre bleue pour moi, c'est tout. Le test a échoué. C'est une surface complètement différente au milieu de la saison sur terre battue ocre. Je veux faire de mon mieux dans chaque match et chaque tournoi, mais si je ne peux pas bouger et que je mets autant de pression sur mon corps, tout en ayant sans arrêt à me préoccuper du risque de blessure, à quoi ça sert de jouer ici? C'est comme ça pour 2012. Mais en 2013, si la terre est bleue, je ne viens pas c'est sûr. Les perdants cette semaine, ce sont les joueurs. Ils ont pris une décision sans l'accord des joueurs. C'est quelque chose qui doit être changé immédiatement. Les tournois défendent leurs propres intérêts, je ne peux pas leur reprocher. Mais le problème, ce sont les gens qui leur ont donné l'autorisation de faire ceci. Nous avions eu quelques discussions à ce sujet l'an passé et nous avions dit que nous n'en voulions pas. C'est juste un exemple clair du fait que le système ne fonctionne pas en faveur des joueurs.

Ciel bleu pour Federer


Roger Federer passe sans trembler en demi-finales

La terre battue bleue n'a pas l'air de lui déplaire : Roger Federer (n°3) sera le dernier rescapé du «top 4» en demi-finale du tournoi de Madrid. En quarts, le Suisse s'est débarrassé de l'Espagnol David Ferrer (n°5), 6-4, 6-4. Ce dernier a réussi plus de coups gagnants (20 à 16) mais plus de fautes directes (31 à 16). Il n'a surtout rien pu faire face à la maestria du n°3 mondial au service. Federer n'a perdu que six points sur son engagement, réussissant 79% de première balle et sept aces, autant que de... doubles-fautes pour Ferrer. Comme à son habitude, il a accéléré au meilleur moment, prenant notamment le service de Ferrer dans le neuvième jeu de la seconde manche alors que l'Espagnol venait de sauver plusieurs balles de break. En demi-finale, Federer, qui a remporté deux fois le tournoi de Madrid en 2006 (indoor) et 2009 (terre battue), affrontera le Serbe Janko Tipsarevic, tombeur de son compatriote Novak Djokovic vendredi.

Le programme de samedi

La journée de samedi, consacrée aux demi-finales des tournois féminin et masculin, débutera dès 10h45. Serena (opposée à la surprise Hradecka) et Roger Federer sont les têtes d'affiche.


Roger Federer

Court central
A partir de 10h45
Victoria Azarenka (BLR/1) - Agnieszka Radwanska (POL/4) 10-3
Lucie Hradecka (RTC/Q) - Serena Williams (USA/9) 0-1
Pas avant 15h30
Juan Martin Del Potro (ARG/10) - Tomas Berdych (RTC/6) 2-1
Pas avant 19h00
Janko Tipsarevic (SRB/7) - Roger Federer (SUI/3) 0-4

Federer : «On doit s'adapter»


«C'est difficile de jouer sur cette surface mais notre boulot est de nous adapter à ce qu'on nous propose», rappelle Roger Federer à propos de la terre battue bleue de Madrid.

Dernier rescapé du «top 4» présent en demi-finale sur la terre battue bleue de Madrid, Roger Federer n'est pas du même avis que Rafael Nadal et Novak Djokovic, qui ont annoncé qu'ils ne reviendraient pas disputer ce tournoi si cette surface novatrice et très glissante était conservée. «C'est difficile de jouer sur cette surface, c'est sûr, mais notre boulot chaque jour est de nous adapter à ce qu'on nous propose, a déclaré le Suisse vendredi après avoir battu David Ferrer en quarts (6-4, 6-4). Si vous voulez être un bon joueur de terre battue, vous devez être capable de jouer partout.» «Nous devons nous asseoir avec les autres joueurs pour en discuter, ajoute-t-il. Madrid a pris un pari avec la terre battue bleue. Nous verrons après Rome et Roland-Garros. C'est glissant, aucun doute là-dessus. Mais ça a été le cas ici depuis plusieurs années. Ils n'ont pas encore trouvé le parfait compromis.»

Clijsters de retour à 's-Hertogenbosch

Kim Clijsters, qui a dû faire une croix sur la saison de terre battue en raison d'une blessure à la hanche, confirme sur son compte Twitter qu'elle reprendra la compétition sur le gazon de 's-Hertogenbosch (17-23 juin). La Belge n'est plus apparue en compétition depuis Miami, en mars.

Azarenka imperturbable

Sur la terre battue bleue si décriée, la numéro un mondiale Victoria Azarenka s'est qualifiée samedi pour la finale aux dépens d'Agnieszka Radwanska (6-2, 6-4). La Biélorusse y affrontera soit la Tchèque Lucie Hradecka, soit Serena Williams.


Victoria Azarenka toute rage dehors.

Contrairement à Rafael Nadal et Novak Djokovic, Victoria Azarenka ne semble pas vraiment perturbée par la nouvelle terre battue bleue de Madrid. Car après avoir apprivoisé la surface en quarts pendant trois sets face à Li Na, la Biélorusse s'est qualifiée samedi sans difficulté pour la finale, sa sixième de la saison, aux dépens de la Polonaise Agnieszka Radwanska (6-2, 6-4). Très sûre dans ses coups face à une adversaire qu'elle connaît bien pour l'avoir déjà affrontée à cinq reprises en 2012, la numéro un mondiale a empoché son sixième succès de rang contre sa copine. Pour le titre, elle affrontera au prochain tour soit l'étonnante Lucie Hradecka, sortie des qualifications, soit Serena Williams.
La journée n'avait pas bien commencé
Malgré un échauffement matinal tronqué, la faute aux organisateurs qui avaient retiré le filet du Central et fermé le toit lorsqu'Amélie Mauresmo et la championne se sont présentées pour taper la balle, Azarenka n'a pas manqué son début de match. Sous les yeux de sa nouvelle conseillère, celle qui domine actuellement le circuit a réalisé le break d'entrée. Grâce notamment à un premier service très régulier (64%), elle a remporté 93% de ses points - derrière cette première balle - dans la manche initiale. Après arrosage intensif du court à la pause, la Biélorusse n'a pas baissé de rythme. Très inspirée en défense et accrocheuse dans tous les échanges, elle a néanmoins perdu son engagement à deux reprises avant de parvenir à conclure. Si ces messieurs qui ont perdu ont trouvé une bonne excuse, Azarenka, elle, ne ferait pas la fine bouche si elle gagnait. Elle ne l'a pas encore annoncé, mais dans cette hypothèse, il y a fort à parier qu'elle reviendrait l'année prochaine...

Serena plie l'affaire

Serena Williams s'est imposée samedi face à la Tchèque Lucie Hradecka (7-6(5], 6-0). L'Américaine affrontera l'actuelle numéro un mondiale, la Biélorusse Victoria Azarenka, dimanche pour le titre.


Après la terre battue verte de Charleston, Serena Williams apprivoise la bleue de Madrid.

Contrairement à Samantha Stosur en quarts, Serena Williams ne s'est pas laissé surprendre samedi par la Tchèque Lucie Hradecka. Accrochée dans le premier set, l'Américaine s'est quand même qualifiée pour sa deuxième finale d'affilée après sa victoire à Charleston au début du mois (7-6[5], 6-0). Et force est de constater que l'ex-numéro un mondiale aime la couleur. Car en Caroline du Sud, c'est sur une terre battue verte qu'elle s'était imposée. Cette fois, la cadette des soeurs Williams tentera de confirmer sur la surface bleue qui fait tant parler. Pour remporter son deuxième titre de la saison, elle devra néanmoins faire tomber la meilleure joueuse du monde à l'heure actuelle, la Biélorusse Victoria Azarenka.
Les joueuses à deux mains lui réussissent
Après avoir franchi avec brio l'obstacle Sharapova, Serena ne s'attendait pas à être autant bousculée par la 105e joueuse au classement WTA. Pourtant c'est bien Hradecka, issue des qualifications qui a donné le tempo dans la première manche. Durant presque une heure, les deux jeunes femmes se sont rendu coup pour coup. Une bataille qui a fini par tourner à l'avantage de l'Américaine dans le tie-break, même si celle-ci aurait pu faire la différence plus tôt si elle n'avait pas manqué une balle de set à 6-5 sur le service de son adversaire. Le service justement, c'est ce qui a trahi la Tchèque. Difficile en effet de gagner un match avec un pourcentage si faible (51%) en première balle. Dans le deuxième acte donc, les choses n'ont pas traîné. Serena a rapidement plié l'affaire pour s'économiser et confirmer la statistique : à deux exceptions près (contre Monica Seles en 2001 à Los Angeles et Marion Baroli l'an dernier à Wimbledon), elle a toujours gagné contre des joueuses qui évoluent à deux mains des deux côtés.

Groth flashé à 263 km/h !

L'Australien Samuel Groth (340e joueur mondial) a battu samedi le record de vitesse au service avec une première balle enregistrée à 263 km/h lors d'un tournoi Challenger à Busan, en Corée du Sud, a annoncé l'ATP. Le précédent record était en possession du Croate Ivo Karlovic (251 km/h en mars 2011). Face au Bélarusse Uladzimir Ignatik, Groth a également signé deux autres services à 253,5 km/h et 255,7 km/h.

Cornet vote Mauresmo

Habituée des sélections en Fed Cup, Alizé Cornet présente Amélie Mauresmo comme la meilleure candidate à la succession de Nicolas Escudé à la tête de l'équipe de France. « Amélie aurait énormément de choses à nous apporter, elle a beaucoup de pédagogie, a expliqué la Niçoise samedi sur RMC. Elle serait parfaite à ce capitanat mais ça ne dépend pas que de moi. »

Berdych stoppe Del Potro


Thomas Berdych lors de sa demi-finale à Madrid face à Juan Martin Del Potro.

Thomas Berdych disputera dimanche à Madrid sa première finale depuis trois mois et sa victoire à Montpellier. Le Tchèque a mis fin à la série de dix victoires de suite sur terre battue en 2012 (sans perdre le moindre set) de l'Argentin Juan Martin Del Potro en s'imposant 7-6[5], 7-6[T] en 2h18. Le n°7 mondial, plus agressif que son adversaire samedi (15 aces, 12 points à la volée à 1), affrontera le Suisse Roger Federer ou le Serbe Janko Tipsarevic.

Sur la terre battue bleue qui fait tant de bruit, Berdych a couru derrière un jeu de service concédé durant une bonne partie d'un premier set où il a fait bien plus de points gagnants (22 à 12), mais aussi de fautes directes (15 à , avant d'accrocher un jeu décisif. Dans celui-ci, il a mené 5-1 avant d'être rejoint à 5-5. Mais Del Potro a alors fait une erreur grossière en revers, puis s'est incliné dès la première balle de set sur un puissant service suivi d'un coup droit dé croisé décisif. Visiblement sonné, l'Argentin a perdu son engagement dès le début de la seconde manche avant de débreaker au sixième jeu. Les deux joueurs se sont rendus coups pour coups jusqu'à un nouveau tie-break où, une nouvelle fois, Del Potro a été mené (3-1 après une glissade involontaire en fond de cours) avant de revenir (4-5) et d'incliner sur la première balle de match.

Federer, le grand bleu

Grâce à sa victoire sur Tomas Berdych à Madrid (3-6, 7-5, 7-5), Roger Federer redeveint N°2 mondial. Un succès très long à se dessiner face à un Tchèque souvent intouchable.


Mal embarqué dans sa finale, Roger Federer s'est appuyé sur son expérience des grands rendez-vous pour revenir dans la rencontre face à un Tomas Berdych accrocheur.

Malgré la perte du set initial dans lequel il a été largement dominé par un Tomas Berdych intouchable, Roger Federer a su renverser la tendance et s'imposer sur la terre battue bleue de Madrid (3-6, 7-5, 7-5). Il égale le record de Masters 1000 de Nadal (20) et redevient ainsi N°2 mondial.