Cyclisme

Moi aussi je suis le cysclime a font , les grand tous surtout mais aussi les grandes classiques!! Moi je suis fan de Contador , j'adore ce coureur!!

«Drôle d'être le plus jeune»

Le grand espoir français a accepté de se livrer régulièrement durant toute la durée du Tour d'Italie à travers cette chronique.


Après une journée compliquée sur les routes danoises, Arnaud Démare a pris la destination de l'Italie, lundi soir.

Arnaud Démare est arrivé tard lundi soir à son hôtel en Italie après un long transfert en avion depuis le Danemark. Il était près de 23h30 quand il s'installa dans sa chambre d'hôtel, et le jeune français n'a pas eu la force de raconter sa journée et surtout ce nouveau sprint houleux où il a failli chuter comme Mark Cavendish. Le coureur de la Française des Jeux semble déjà plus assuré. A travers ses paroles, on comprend qu'il apprend vite et qu'il capte même tous les codes d'une telle course. Ce matin, il est allé rouler avec le reste de l'équipe, une sortie de décrassage et d'entraînement pour ne rien perdre avant les étapes à venir où il rêve d'être l'un des plus jeunes vainqueurs d'étape du Tour d'Italie.
« Ca m'a fait drôle de voir mon nom dans les communiqués lundi, de voir que j'étais le plus jeune coureur du Giro. Comme le plus vieux, le plus grand, ou le plus léger, mon nom apparaît dans catégorie du plus jeune. Personne à part moi n'est né en 1991. C'est drôle et à la fois ça me plaît bien. En tout cas, ça ne me fait pas peur, je ne suis pas là pour ça.
« Ma roue est passée tout près de la tête de Cavendish qui venait juste de tomber devant moi, je ne sais toujours pas comment je l'ai évité.»Depuis samedi pour le prologue, j'ai l'impression d'être bien rentré dans la course. Il y avait quand même un peu de pression avant le départ, je ne savais pas trop où je mettais les pieds. D'ailleurs, jamais durant ma carrière avant de passer professionnel, je n'avais couru en Italie. La première fois que je suis venu dans ce pays, c'était en début de saison au Trophée Laigueglia. Les copains de l'équipe m'avaient bien expliqué comment se déroulent les courses ici. Ça part à bloc au kilomètre zéro, puis ça roule tranquille pendant 1h30 et ça repart à bloc pour revenir sur les échappés.

Les deux premiers sprints ont été agités, surtout celui de lundi. J'ai bien cru que j'allais direct à terre. Ma roue est passée tout près de la tête de Cavendish qui venait juste de tomber devant moi, je ne sais toujours pas comment je l'ai évité. J'ai eu comme un incroyable réflexe de survie. Après je fais 4e de l'étape mais c'est plus anecdotique par rapport à la peur que j'ai eu après coup. Dimanche aussi, il y a avait eu une chute avant le sprint, ce qui nous avait un peu perturbé dans sa préparation.

Geoffrey Soupe mon coéquipier s'est excusé de ne pas m'avoir attendu pour me lancer le sprint mais il n'y avait aucun problème entre nous. Au contraire, il a fait ce qu'il fallait faire à partir du moment où on ne pouvait plus rester en ligne à cause de la chute. Initialement, il était là pour m'aider mais une fois que l'approche du sprint est perturbée par une chute, il faut savoir s'organiser différemment. Il a bien joué.
Ces trois premiers jours de course sont déjà une bonne expérience pour moi. Je savoure tous ces moments. Ce mardi, c'est une journée de repos, c'est agréable après le long transfert de lundi soir en bus et en avion. On était tous fatigués, du voyage mais aussi de la tension au moment de l'arrivée de l'étape. Je sens bien maintenant que le Giro est lancé. Je sais que les sensations sont là alors qu'on doute toujours un peu au fond de soi-même avant le départ, de ne pas être à la hauteur. Là, je suis enfin en Italie. Il fait beau et je suis heureux. »

Engoulvent jusqu'au bout

Jimmy Engoulvent (Saur - Sojasun) a gardé son maillot rose de leader à l'issue de la dernière étape des 4 jours de Dunkerque ce mardi. Etape remportée au sprint par Matteo Pelucchi (Europcar).


Jimmy Engoulvent est parvenu à garder son maillot de leader jusqu'au bout des quatre jours de Dunkerque.

Jimmy Engoulvent (Saur - Sojasun) a remporté les 4 jours de Dunkerque à l'issue de la cinquième et dernière étape disputée entre Béthune et Dunkerque sur 176 km. Le Français devance au classement général le Tchèque Zdenek Stybar (Omega Pharma Quick Step) et l'Allemand John Degenkolb (Argos Shimano). Ce dernier a également manqué de peu la victoire d'étape à Dunkerque, n'étant devancé que sur la ligne par Matteo Pelucchi (Europcar) lors d'un sprint massif.
Danilo Napolitano (Acqua & Sapone) complète le podium du jour. Auparavant, une échappée de quatre coureurs, dont Sébastien Chavanel (Europcar), avait animé la course. Mais les fuyards, qui ont compté jusqu'à trois minutes d'avance sur le peloton, ont été repris à quinze kilomètres de l'arrivée. Pas de quoi menacer le maillot rose de leader d'Engoulvent, qui devance Stybar de plus de 40 secondes au classement général. Le Français avait pris le leadership de la course lors de la troisième étape dimanche.

Saur-Sojasun a déjà six noms


Julien Simon et Jérôme Coppel lors de la Flèche Wallonne. Ils seront associés sur le Tour de France. (L'Equipe)

On connait déjà les deux tiers de l'équipe qu'alignera Saur-Sojasun sur le Tour de France, pour lequel la formation bretonne bénéficie d'une invitation. Six coureurs ont «obtenu des garanties quant à leur participation», annonce un communiqué. Quatorzième de l'édition 2011 et vainqueur en 2012 de l'Etoile de Bessèges, Jérôme Coppel sera le leader de l'équipe. Il sera épaulé par Jimmy Engoulvent, qui vient de gagner les Quatre Jours de Dunkerque ; par le jeune Anthony Delaplace (22 ans), qui a effectué un remarquable travail pour ce dernier ; par Julien Simon, vainqueur de deux étapes sur le Tour de Catalogne et du Tour du Finistère et dont ce sera le premier Tour de France ; par le grimpeur Fabrice Jeandesboz et par Jean-Marc Marino. Les trois derniers coureurs seront annoncés lors du Championnat de France, le 24 juin, six jours avant le départ du Tour.

Le peloton filera droit

La 5e étape du Giro, une ligne droite entre Modène et Fano, devrait sourire aux sprinteurs, jeudi.


Le profil de la 5e étape du Giro.

Pour relier Modène à Fano, les organisateurs ont fait simple. Résultat: la cinquième étape du Giro est une longue ligne quasi droite de 209 km, qui fera le bonheur des sprinteurs. Le départ sera donné à 12h30 devant la maison natale du «Commendatore» Enzo Ferrari. Le peloton, attendu à Fano vers 17h, filera ensuite vers l'Adriatique sur des routes étroites et au relief plat. Les trois prochaines étapes seront plus accidentées, avec pour commencer le Passo Della Cappella et ses pentes à 16% maximum, vendredi.

Cavendish en orbite

Parfaitement lancé par une équipe Sky en surnombre dans le final, Mark Cavendish remporte la 5e étape au sprint, devant Matthew Goss et Vincenzo Nibali.

Degenkolb contre tous

Double vainqueur d'étape aux Quatre Jours de Dunkerque, John Degenkolb débarque en favori au Tour de Picardie qui s'élance vendredi.

John Degenkolb aime les courses françaises : en 2010, l'Allemand gagnait 2 étapes du Tour d'Avenir avant de prendre l'argent aux Mondiaux espoirs. En 2011, le sprinteur de Skil surgissait sur le Dauphiné pour glaner deux étapes. Cette année, le coureur de 23 ans a certes fini 5e de Milan - San Remo mais il a attendu mai pour enfin lever les bras sur les routes françaises, à l'occasion des deux premières étapes des Quatre Jours de Dunkerque. Avec Marcel Kittel, son coéquipier chez Argos, il incarne bien l'avenir du sprint dans un registre particulier : les sprints tout plats et surpuissants pour Kittel, les arrivées en faux-plat montant et les parcours sélectifs pour lui. A partir de vendredi et pendant trois jours, il sera évidemment l'homme à battre au Tour de Picardie, une épreuve dont le palmarès aligne les noms de finisseurs.
AG2R avec Casper et Ravard
Qui pourra battre Degenkolb ? Les équipes françaises alignent quelques prétentions au départ, avec notamment Yauheni Hutarovich et Nacer Bouhanni à la FDJ, Sébastien Chavanel pour Europcar, Adrien Petit pour Cofidis ou encore Fabien Bacquet pour Auber 93. AG2R compte sur deux sprinteurs, Jimmy Casper et Anthony Ravard, pour enfin décrocher un bouquet en 2012. L'équipe World Tour pourra compter sur le renfort de Blel Kadri, de retour à la compétition après sa fracture de l'omoplate à Paris-Nice. Tenant du titre, Romain Feillu est actuellement sur les routes du Giro.

Le palmarès:

2007: Robert Hunter (AFS)
2008: Sébastien Chavanel (FRA)
2009: Lieuwe Westra (HOL)
2010: Ben Swift (GBR)
2011: Romain Feillu (FRA)

Ce sera sans Ciprelli

Le contrôle judiciaire de Patrice Ciprelli, mari et entraîneur de la cycliste Jeannie Longo, mis en examen pour achat d'EPO, a été confirmé jeudi, lui interdisant toute sortie du territoire, même pour se rendre aux JO de Londres, pour lesquels sa femme est présélectionnée.

«Je ne pouvais pas me louper»

Déjà neuf victoires d'étapes au Giro pour Mark Cavendish mais celle de jeudi a une saveur particulière pour le Britannique qui a levé les bras devant sa compagne et sa fille.


Cavendish devance Goss et Bennati

Delilah faisait apparemment la sieste au moment où son père gagnait la cinquième étape du Tour d'Italie. Mark Cavendish ne va pas s'arrêter à ce détail tant il n'a cessé de clamer sa fierté de lever les bras en sa présence : «Je ne pouvais pas me louper aujourd'hui. Il y avait ma petite amie et ma fille. Mon bébé était même sur le podium avec moi, a expliqué le champion du monde en conférence de presse. C'est la première fois qu'elle venait me voir courir. Avez-vous remarqué qu'elle était habillée en rose ? Je suis très fier d'elle et je voudrais qu'elle le soit de moi.»

Avec déjà deux victoires en trois étapes en ligne, le sprinteur de Sky a déjà réussi son Giro à la tête d'une équipe au fonctionnement bien huilé : « Je ne me souciais pas vraiment de savoir si cela finirait au sprint ou non car je ne me sentais pas tellement bien après ma chute. J'étais un peu fatigué et nous avons laissé les autres faire le travail, raconte-t-il. A 10 km de l'arrivée, nous avons pris le contrôle. Les Colombiens (Uran et Henao) n'avaient pas l'habitude de mener un sprint mais ils ont fait un travail incroyable pour nous aider.»

«J'ai attendu les 200 m pour y aller. Cela m'a paru assez long à cause du vent. Je pouvais voir l'ombre de Gossy.»Bien entouré dans le final de la course qui a piégé Tyler Farrar, Thor Hushovd ou Andrea Guardini, Mark Cavendish a été lâché par ses équipiers en première position à 200 m de la ligne : «Il y avait vent de face donc j'ai attendu les 200 m pour y aller. Cela m'a paru assez long à cause du vent. Je pouvais voir l'ombre de Gossy (Matthew Goss, ndlr) mais j'ai réussi à rester devant lui. » Vainqueur en série, Cavendish suscite déjà les paris sur l'issue du Giro : pourra-t-il faire aussi bien que Mario Cipollini et ses six étapes en 2002 ? « J'aimerais bien en gagner une autre », répond le Manx Express. A qui le jeune papa dédiera-t-il sa prochaine victoire ? Au Tour de France 2011, il avait surpris tous les observateurs en rendant hommage à son chien.
Matthew Goss (2e) : «Que voulez-vous, Cavendish est bien le plus fort. Nous avons produit notre effort en même temps et il a terminé devant moi. Comme je lui emmenais le sprint auparavant, je n'ai pas l'habitude de courir pour mon propre compte. Mais j'apprécie de courir pour moi, d'avoir une équipe qui croit en moi. Est-il imbattable ? Si je le pensais, ça n'aurait pas de sens de tenter ma chance.»

Un air de Tirreno

Le Giro entre pleinement dans la moyenne montagne vendredi pour la 6e étape, avec un final propice aux attaquants digne d'une étape de Tirreno-Adriatico.


Première étape de moyenne montagne pour le Giro 2012.

Même avec un sprint massif à l'arrivée, le final de la 5e étape a indiqué au peloton du Giro ce qui l'attendait vendredi tout au long de la journée, entre Urbino et Porto Sant'Elpidio. Sur le papier, seules quatre côtes sont répertoriées mais sur le terrain le Maillot Rose Ramunas Navardauskas et ses poursuivants vont arpenter une route qui monte et qui descend sans répit sur 210 km. Suivant le scénario habituel, une échappée devrait rapidement la fuite mais elle risque bien d'aller cette fois-ci jusqu'au bout. L'aventure s'adressera à des baroudeurs pas effrayés par la moyenne montagne, puisqu'il faudra d'abord passer le Cingoli (6,4 km à 6,5%) et le Passo della Cappella (4,5 km à 7,7%), avec des secteurs non bitumés, cousins des strade bianche.

Arrivée prévue vers 17h10. Suivez la dernière heure de course en direct.Au sommet du Passo della Cappella, les coureurs seront à l'orée des 100 derniers kilomètres qui ressemblent à ces étapes typiques de Tirreno - Adriatico avec des côtes - répertoriées ou non - qui font le bonheur des puncheurs. A 33 km de l'arrivée, le mur de Montegranaro (1,15 km à 14,4 %) est ainsi une rampe de lancement idéale pour un attaquant, avant un terrain qui s'aplanit globalement malgré quelques bosses. La dernière montée (2 km à 6 %) est placée à une quinzaine de l'arrivée. Si les baroudeurs sont attendus à l'avant, les équipes de leaders vont-elles prendre des risques et se lâcher avant la première arrivée au sommet samedi ?


Le final de la 6e étape du Giro

«Cavendish m'a salué»

Le grand espoir français a accepté de se livrer régulièrement durant toute la durée du Tour d'Italie à travers cette chronique.


Arnaud Démare visite l'Italie lors du Giro.

Arnaud Démare est rentré à son hôtel ce jeudi soir, très impressionné par le sprint du jour remporté par Mark Cavendish. Il n'avait pas encore eu l'occasion de connaître de telles sensations dans le dernier kilomètre d'une étape. Il ne cache pas son admiration tout en gardant la tête froide. Il sait que bientôt, dans les années à venir, il sera là pour jouer à son tour les premiers rôles. Pour l'instant, il observe le déroulement de ces sprints d'acrobates, il continue à apprendre tout en gardant ses yeux de gamins. Il veut profiter de tous les instants de cette première expérience sur un grand Tour.

«On appelle çà de la haute voltige. Aujourd'hui, le sprint s'est roulé à 74 km/h?! Et ça durant tout le dernier kilomètre ! Je n'en croyais pas les yeux, c'était impressionnant de voir les Sky de Cavendish filer à cette allure, personne ne pouvait gagner la moindre place, on était bloqués derrière eux. Du grand art, vraiment. Autant dimanche et lundi dernier, il y avait de la marge pour passer, aujourd'hui ce n'était pas jouable, il n'y avait aucune possibilité de tenter quoique ce soit.

«Dans deux ans, je roulerai aussi à cette allure dans un sprint, j'en suis convaincu»
Je regarde ça avec beaucoup d'admiration, car je suis vraiment impressionné. Rouler pendant un kilomètre à cette allure, ça je ne l'avais encore jamais vu. Ce qui me plaît, c'est de voir que je peux suivre même si je reste à ma place. C'est déjà très encourageant d'être dans ce rythme là. Je sais que je suis là pour découvrir le haut niveau et je n'en perds pas une miette car on est là dans une autre dimension. Je regarde tout et j'enregistre pour la suite de ma carrière. Dans deux ans, je roulerai aussi à cette allure dans un sprint, j'en suis convaincu.

Au moment du départ ce matin, j'ai pu parler un peu avec Mark Cavendish. Nos bus étaient garés à 1,5 km du podium des signatures, je l'ai croisé une première fois alors qu'il revenait à son bus. Je lui ai dit bonjour et il m'a répondu en français. C'est quand même quelqu'un?! Et puis quelques minutes plus tard, il est revenu vers moi, il avait dû me reconnaître. Sur nos dossards nos noms sont écrits, j'ai vu qu'il lisait le mien. Il voulait visiblement me parler, il m'a dit "bravo". En fait, il voulait évoquer le sprint de lundi quand je l'ai frôlé alors qu'il était à terre dans la chute juste avant l'arrivée. Je lui ai fait comprendre que ça avait été très chaud pour moi aussi. C'est marrant qu'il se soit souvenu de moi dans ces circonstances.»

Feillu et Hushovd abandonnent

Victime d'une chute au Danemark, Romain Feillu (Vacansoleil) a été contraint à l'abandon ce vendredi lors de la 5e étape du Giro entre Urbino et Sant'Elpidio (210 km). Le Norvégien Thor Hushovd (BMC) a également dû quitter les routes du Giro. Il s'agit des deux premiers abandons sur ce Tour d'Italie 2012.

Armstrong lâche l'affaire

Trois mois après l'abandon d'une enquête fédérale ouverte à Los Angeles en 2010 concernant Lance Armstrong et d'autres cyclistes américains, le septuple vainqueur du Tour de France a fait savoir qu'il ne se battrait plus contre la procédure toujours en cours de l'USADA (l'agence antidopage américaine). «Dans mon esprit, tout ça est du passé. Vous pouvez interpréter cela comme vous voulez, a confié le Texan au magazine Men's. Mais quoi qu'il arrive, je n'ai plus envie de me battre. J'ai évolué. Si d'autres questions se posent, je ne contesterais rien.» Armstrong pourrait notamment se voir retirer sa dernière victoire sur la Grande Boucle. «Ce n'est pas important, souligne-t-il. J'ai travaillé dur pour m'imposer à sept reprises. C'était génial. Mais c'est fini.»

Accident pour Lastras

Victime d'une chute dans une descente alors qu'il figurait dans l'échappée, Pablo Lastras a abandonné la course vendredi. L'Espagnol de Movistar souffre vraisemblablement d'une fracture de la clavicule.

Augustyn arrête sa carrière


La chute mémorable de John-Lee Augustyn

Handicapé par une série de blessures, John-Lee Augustyn a annoncé ce vendredi à VeloNation qu'il arrêtait sa carrière professionnelle. Après deux années chez Sky et une opération de la hanche en 2011, le Sud-Africain avait signé chez Utensilnord cette saison mais a été rattrapé par des douleurs au genou dès sa première course.

A 25 ans, ce grimpeur ne compte aucune victoire chez les pros en Europe mais restera dans les mémoires pour son aventure sur le Tour de France 2008 : seul en tête au sommet de la Bonette, il avait chuté dans le ravin après avoir manqué un virage en descente. Il était remonté sain et sauf avec l'aide d'un spectateur mais avait perdu toute chance de victoire à Jausiers. Il devrait désormais ouvrir un magasin de cycles à Port Elizabeth (Afrique du Sud).

Degenkolb tient son rang

John Degenkolb n'est jamais aussi à l'aise que sur les routes de France. Le jeune sprinteur allemand (23 ans) a remporté sa troisième victoire en une semaine, après les première et deuxième étapes des Quatre Jours de Dunkerque, en s'imposant dès le premier jour du Tour de Picardie. A Braine, dans l'Aisne, le coureur d'Argos-Shimano, annoncé comme l'homme à battre de la course, a devancé l'expérimenté japonais Takashi Miyazawa (Saxo Bank) et deux Français, Sébastien Chavanel (Europcar) et Nacer Bouhanni (FDJ-Big Mat).

Le numéro de Rubiano

Miguel Angel Rubiano, nouveau maillot bleu de meilleur grimpeur, s'est imposé en solitaire vendredi lors de la 6e étape du Giro 2012, entre Urbino et Porto Sant'Elpidio. Le Colombien a fait son effort dans la dernière difficulté de la journée pour lâcher ses compagnons d'échappée et a ensuite résisté aux assauts de Malori et ou de Benedetti. Adriano Malori, qui a terminé à plus d'une minute du Colombien, s'empare du maillot rose de leader du classement général du Giro. Navardauskas, détenteur du maillot rose ce vendredi matin, a été lâché à une quarantaine de kilomètres de l'arrivée.

Rubiano : «C'est un rêve»

Miguel Rubiano (COL/Androni), vainqueur de l'étape : «C'est à 10 kilomètres de l'arrivée que j'ai commencé à croire à la victoire. Je connais bien ces routes, j'ai habité et j'ai couru à Montegranaro (la dernière côte du parcours) il y a quelques années. Dans le final, Gianni (Savio, directeur sportif de l'équipe) m'a dit que je pouvais peut-être endosser le maillot rose. J'ai tout donné mais le final était tout plat. Je suis très content de cette victoire d'étape, pour ma famille en Colombie, en Italie, et mes amis. C'est un rêve de gagner une étape du Giro, et de porter le maillot bleu de meilleur grimpeur. Je remercie mon équipe, qui m'a accordé sa confiance. Ce matin, au départ d'Urbino, je me suis lancé dans l'échappée en pensant surtout aux points du GP de la Montagne. Je pense avoir fait un bon travail. Dans la dernière montée, j'ai compris que l'échappée pouvait aller au bout car nous avions encore près de cinq minutes. Je me méfiais de mes compagnons, j'ai préféré prendre le risque de partir seul.»
Adriano Malori (ITA/Lampre), leader du Giro : «J'ai pris la bonne échappée. C'était un parcours vraiment très dur, je termine fatigué mais très heureux. J'en étais à ne plus voir très clair tant je ressentais la fatigue mais, quand on m'a dit que je pouvais prendre le maillot rose, j'ai donné tout ce qui restait de forces.»