Rugby

Clarkin forfait

Touché au nez, Matthew Clarkin n'a pas été retenu par le staff de Bordeaux-Bègles pour la dernière rencontre de Championnat face à Perpignan. Gerard Fraser, Vungakoto Lilo, Boris Béthéry, Julien Turini, Ricky Davies, Leroy Houston et Laurent Ferrères disputeront à cette occasion leur dernier match sous le maillot de l'UBB.

Le XV de départ : Ferrères (cap) - Lilo, Le Bourhis, Carballo, Brana - (o) Fraser, (m) Seron - Madaule, Houston, Ternisien - Tisseau, Treloar - Davies, Rofes, Labbé.

Remplaçants : Béthéry, Turini, Chauveau, Chalmers, Saubusse, Brousse, Domvo.

Clap de fin pour Danielli

Blessé au dos, Simon Danielli (32 ans) a annoncé jeudi qu'il prenait sa retraite. «On m'a prévenu que je ne retrouverais jamais la forme physique requise dans le rugby professionnel», a indiqué l'ailier écossais qui avait rejoint la province irlandaise de l'Ulster en 2007.

«J'ai vécu un cauchemar»

Après cinq saisons passées sous le maillot de Brive, Antonie Claassen (27 ans) s'apprête à vivre son dernier match avec le CAB, samedi à Clermont (16h15). Le troisième-ligne sud-africain nous fait part de sa profonde tristesse de laisser le club corrézien en Pro D2.


Antonie Claassen en plein désarroi après la défaite de Brive contre Bordeaux-Bègles (9-23).

«Antonie Claassen, samedi face à Bordeaux-Bègles (9-23), vous avez directement rejoint les vestiaires après votre sortie (64e). L'émotion était trop grande pour votre dernier match à Amédée-Domenech ?
J'ai été frappé d'une très grande émotion. Il y a bien évidemment la déception de cette défaite (9-23) mais j'ai vraiment pris conscience en quittant la pelouse de ces cinq années passées à Brive. Je rêvais de beaucoup de choses mais pas de cette fin à domicile avec le CAB. Je ne pouvais pas m'asseoir directement sur le banc de touche. C'était trop dur.
«J'aurais préféré masquer ma tristesse mais c'était impossible. Je n'ai pas supporté de voir mes coéquipiers perdre ce match. Je me suis senti impuissant.»Vous étiez dévasté à la fin du match...
J'aurais préféré masquer ma tristesse mais c'était impossible. J'ai passé cinq minutes dans le vestiaire pour me reposer, essayer de reprendre mon calme. Mais je n'ai pas supporté de voir mes coéquipiers perdre ce match. Je me suis senti impuissant.

Vous pensiez vivre une telle histoire avec le CAB en débarquant en 2007 ?
Je voulais vraiment vivre l'expérience d'une nouvelle culture, comme mon père en 1970 qui jouait à Marmande. Il m'a toujours encouragé à venir en France. En 2007, je suis parti d'Afrique du Sud avec mon sac à dos. C'était l'inconnue. Le grand voyage de ma vie. Je ne savais absolument pas où j'arrivais. Mais Laurent Seigne (entraîneur du CAB en 2008/2009) et Gerhard Vosloo (troisième-ligne sud-africain aujourd'hui à Clermont) m'ont bien encadré. Je serai toujours heureux d'avoir fait ce choix.

«Ce club m'a donné ma chance et procuré des bonheurs intenses. C'est ce qui explique ma détermination sur le terrain. J'aurais tout sacrifié, tout donné pour Brive.»
Dans quelle mesure Brive a marqué votre vie de joueur ?
Au début, c'était loin d'être facile mais j'ai continué à bosser, notamment avec les Espoirs. J'ai toujours cru que j'arriverais à jouer en Top 14. J'ai galéré bien sûr, sans ma famille et sans parler un mot de français. Mais c'était un challenge fait pour moi. Ce club m'a donné ma chance et procuré des bonheurs intenses comme notre qualification en H Cup (2009/2010). C'est ce qui explique ma détermination sur le terrain. J'aurais tout sacrifié, tout donné pour Brive pendant un match. Je n'ai aucun regret. J'espère simplement que je serai encore habité par cette foi.
Comment vivez-vous cette dernière semaine avec le CAB ? Vous arrivez à profiter de chaque moment ou le spectre de la relégation est trop présent ?
La semaine est très compliquée, sans doute la plus compliquée de ma vie. Après le match samedi, j'ai vécu un cauchemar. Je sais que c'est difficile à croire mais j'étais effondré et cette tristesse me poursuit. Mais j'ai fait le choix de partir (à Castres). Je dois aussi accepter cette tristesse.

«La semaine la plus compliquée de ma vie.»
Samedi, vous vous déplacez à Clermont (16h15). Dans quel état d'esprit serez-vous vers 18 heures ?
Je ne veux pas y penser. Je vis déjà assez mal de laisser Brive en Pro D2. Clermont est une équipe formidable mais j'espère qu'on arrivera à montrer notre vrai visage. Il faut qu'on arrive à jouer avec moins de pression. On se doit, moi le premier, de faire honneur à Brive.»

El Abd et Schofield de retour

En déplacement à Lyon samedi (16h15), Toulon doit encore assurer son match de barrage à domicile. Joe El Abd et Dean Schofield feront à cette occasion leur retour dans le groupe varois.

Avants : Botha, El Abd, Emmanuelli, Fernandez Lobbe, Gunther, Hayman, Ivaldi, Kubriashvili, Lewis Roberts, Missoup, Orioli, Schofield, Shaw, Suta.

Arrières : Cibray, Giteau, Lapeyre, Loamanu, Lovobalavu, Messina, Rooney, Smith, Tillous-Borde, Wilkinson.

Jean-Bouin, «une oeuvre d'art»

Jeudi, Bertrand Delanoë, maire de Paris, a visité le chantier du nouveau Jean-Bouin, en présence des joueurs du Stade Français et de l'architecte, Rudy Ricciotti.


Le stade Jean-Bouin sera livré en mars 2013.

La première impression est celle d'un déjà vu. Le nouveau stade Jean-Bouin a des faux airs de Nid d'oiseau, le stade olympique de Pékin, construit dans la capitale chinoise pour les Jeux de 2008. Bertrand Delanoê, le Maire de Paris, qui effectuait jeudi après-midi sa deuxième visite du chantier, évoque une « oeuvre d'art ». En présence des joueurs, entraîneurs et dirigeants du Stade Français, le premier magistrat de la capitale est venu vérifier l'avancée des travaux d'un ouvrage qui offrira à Paris son premier stade entièrement dévolu au rugby. « C'est un endroit fonctionnel, moderne, un bel objet d'art. Pourquoi un stade de rugby ne serait-il pas un objet d'art ? », interroge-t-il. A son côté, Rudy Ricciotti, l'architecte du nouveau Jean-Bouin, est ravi. « C'est le stade que vous avez choisi, lance-t-il aux élus présents. On a travaillé sans filets pour offrir le résultat : un stade qui semble danser, qui fait la "ola"... »
«C'est un stade de champions de France et de champions d'Europe... pas pour la saison prochaine puisqu'il ne sera livré qu'en cours de saison, mais pour la suivante.» Bertrand DelanoëFier de présenter un projet à la technologie 100% française, créateur d'emplois territoriaux et non délocalisés, Rudy Riciotti a imaginé une couverture du stade faite de 3560 panneaux structurels en BFUP (Béton Fibré Ultra Perpformant) tous différents qui filtrent les lumières. « Ce projet, critiqué avant et pendant sa réalisation, est exécuté selon les choix du jury qui l'a validé, et respecte les délais, s'est réjouit le Maire de Paris. Alors à ce stade de la réalisation, je dirai que c'est parfait. Mais je souhaite qu'il le soit jusqu'au bout. » Le chantier doit être livré en mars 2013, et au vu de l'avancée des travaux, tout porte à croire qu'il sera livré en temps et en heure.

Viser les sommets

Le président du club parisien, Thomas Savare, impressionné, affirme que de le voir en l'état, « nous rend encore plus impatient de venir jouer dans un si beau stade. » Avant de laisser les joueurs parisiens s'imaginer foulant la pelouse du nouveau Jean-Bouin, Bertrand Delanoë lança à l'entourage : « c'est un stade de champions de France et de champions d'Europe... pas pour la saison prochaine puisqu'il ne sera livré qu'en cours de saison, mais pour la suivante. » Avec un tel outil de travail, les Parisiens pourront viser les sommets.

Fin de saison pour Bregvadze

La saison de Jaba Bregvadze, talonneur du Stade Toulousain, est terminée, a annoncé jeudi Yannick Bru, entraîneur des avants. Le Géorgien, arrivé en janvier comme joker médical, souffre de douleurs récurrentes aux vertèbres cervicales depuis un choc à Bordeaux-Bègles, fin mars. Il n'a pas reçu le feu vert pour reprendre la compétition samedi, à l'occasion de la réception de Montpellier, pour la dernière journée.

Objectif maison

Qualifié pour les barrages, le CO de Laurent Labit espère maintenant disputer son match à domicile. «Un réel avantage», pour l'entraîneur castrais. Pour cela, il faudra valider les nouvelles intentions de jeu face à Bayonne (samedi, 16h15).


Laurent Labit est parvenu à mettre en place le jeu qu'il voulait pour Castres.

La troisième sera-t-elle la bonne pour le CO qui retrouvera donc les barrages pour la troisième année de rang ? « J'espère que nous aurons gagné en maturité pour gérer au mieux ce match où nous jouons notre saison », avance Laurent Labit. Pour cela, décrocher ce quart de finale qui n'en a pas le nom à domicile serait un avantage non négligeable. « Bien sûr. Cela permet de mettre plus de pression sur l'adversaire. Et sur l'arbitre également. Le public a un rôle à jouer s'il déclenche une bronca, même si ce n'est pas le but premier ».
«L'an dernier, nous avions mal géré la situation en nous mettant trop de pression.»Pour avoir vécu un barrage à l'extérieur (défaite contre le Stade Toulousain) et un barrage à domicile (défaite contre Montpellier), Laurent Labit sait bien que ce match n'est pas comme les autres et qu'il vaut mieux avoir tous les avantages de son côté. « Lors de notre premier barrage, nous étions surpris d'arriver à ce stade. Nous avons été dépassés par l'évènement et jouer à Toulouse n'était pas un cadeau. L'an dernier, nous avons mal géré la situation en nous mettant trop de pression parce que nous étions à domicile. De nombreux cadres étaient passés à côté. J'espère que nous avons muri et progressé mentalement. Franchement, je pense que l'avantage du terrain pourra faire basculer le match car quand on voit le niveau des barragistes, tout le monde est très proche. On évoque la possibilité de retrouver Montpellier... Si c'est le cas, il n'y aura pas d'esprit de revanche, nous sommes passé à une autre saison ».
«Nous sommes arrivés au jeu que nous voulions pour cette équipe»

Autant de raisons qui font que la réception de Bayonne ne sera pas prise à la légère. Les Castrais feront tout leur possible pour l'emporter avec une bonne marge pour gagner le droit de disputer un nouveau barrage chez eux, en espérant un faux pas de Montpellier (décidément) sur la pelouse de Toulouse. Laurent Labit et ses joueurs pourront, pour cela, s'appuyer sur un jeu métamorphosé. « Nous sommes enfin arrivé au jeu que nous voulions pour cette équipe. Il a fallu y aller pas à pas et récupérer tout notre effectif après des blessures graves pour certains. Depuis le match à Toulouse, nous avons récupéré notre dynamique. Nous n'avons pas toujours été récompensés, mais je suis heureux de vois les joueurs prendre l'initiative du jeu. Je leur ai dit que c'était comme ça qu'ils progresseraient ». Ne reste plus, maintenant, qu'à franchir cette étape des barrages.

Bélie à l'ouverture

Pour son dernier match sous les couleurs du CA Brive, Mathieu Bélie évoluera à l'ouverture samedi face à Clermont (16h15). A noter qu'Arnaud Mela (douleur hanches) et Simon Azoulai (dos) devraient pouvoir tenir leur place à Marcel-Michelin.

McAlister de retour

Absent contre le RC Toulon samedi dernier, Luke McAlister est remis de sa blessure aux adducteurs et réintègre le groupe toulousain pour la réception de Montpellier (26e journée). Le Néo-Zélandais sera imité par Millo-Chluski et Steenkamp.

Spedding à Bayonne

Briviste depuis quatre saisons, le Sud-Africain Scott Spedding aurait signé pour deux saisons à Bayonne, selon l'entourage du joueur. L'arrière devrait se rendre dès la semaine prochaine au Pays Basque pour finaliser son transfert. L'Aviron a, par ailleurs, prolongé les contrats de David Roumieu (trois saisons) et d'Abdel Boutaty.

Dulin à Castres, c'est officiel

L'arrière de 22 ans, Brice Dulin, a officiellement signé pour deux saisons à Castres. Il quitte donc Agen, où il avait débuté sa carrière professionnelle en 2009.

Szarzewski absent du groupe

Le talonneur du Stade Français, Dimitri Szarzewski, ne figure pas dans le groupe de joueurs pour le match de la 26e et dernière journée à Biarritz. Il sera remplacé dans l'équipe de départ par le Néo-Zélandais Aled de Malmanche. Laurent Sempéré sera remplaçant. Szarzewski, qui a officialisé lundi son départ chez le club rival du Racing-Métro, aura donc certainement joué son dernier match sous les couleurs parisiennes samedi dernier lors de la défaite dans le derby francilien face à sa future équipe (19-13). Pour ce dernier match de la saison régulière, Jules Plisson (20 ans) débutera le match à l'ouverture, Felipe Contepomi glissant au centre. Hugo Bonneval (21 ans) est titulaire à l'arrière.

Marconnet baisse le rideau

Après dix-sept ans au plus haut niveau, le pilier international Sylvain Marconnet va mettre un terme à sa carrière en Championnat samedi (16h15) lors de Biarritz - Stade Français.


Dernier match de championnat pour Sylvain Marconnet

Vendredi prochain, en finale du Challenge Européen contre Toulon, Sylvain Marconnet vivra ses vrais adieux au rugby. Mais dès samedi, le pilier aux 84 sélections baissera une première fois le rideau en Championnat de France. Contre le Stade Français, le club dont il a porté treize saisons les couleurs (1997-2010) et avec qui il a conquis cinq boucliers de Brennus (1998, 2000, 2003, 2004, 2007). «C'est un hasard du destin, un clin d'oeil plutôt sympa », souffle celui qui débuta en première division avec Grenoble quand il avait dix-neuf ans. «Quand le calendrier est sorti pendant l'été dernier, j'ai jeté un oeil attentif à cette date. Là, on y est depuis le début de la semaine ca me remue de plus en plus ».
«Le rugby c'est un peu héréditaire non ? Les piliers font rarement des ailiers ! »Ses divers partenaires l'ont surnommé ''Marcassin'' ou ''Marcochon'' en référence à ses rondeurs. Pourtant il joua troisième-ligne de ses débuts à Givors (Rhône) jusqu'à son départ en juniors pour Grenoble en 1994. «C'est Michel Lazerges alors entraîneur en équipe de France UNSS, qui m'a soumis le premier l'idée de songer à évoluer en première ligne», se souvient il. «''T'as tendance à t'élargir !'', me disait il. J'essayais de repousser l'échéance au maximum mais en mon for intérieur, je savais. De toute façon, le rugby c'est un peu héréditaire non ? Les piliers font rarement des ailiers ! » rit l'homme dont le père, Pierre, joua pilier à Givors pendant vingt ans.

Au moment de se retourner sur une carrière riche en club et en équipe nationale, Marconnet, qui rejoignit Paris à l'été 1997, dit partir heureux : «Je n'ai aucun regret, j'ai été gâté ». Il aura connu de nombreux entraîneurs dont beaucoup étaient aussi charismatiques qu'obsessionnels : «Avec Jacques Fouroux, Bernard Laporte, Nick Mallett ou même John Connolly que j'ai adoré côtoyer et qui m'a énormément fait progresser, j'ai connu de merveilleux entraîneurs. Et en fait, de Givors à Biarritz, tous ceux qui m'ont dirigé ont eu le charisme et l'art d'enseigner ou de me sublimer ».

Sur le podium des «Bad Boys »
Marconnet part et certains adversaires ne le regretteront pas si l'on se réfère à son côté ''grande bouche''. L'an dernier, il avait terminé sur le podium des ''Bad Boys'' recensés par L'Equipe après consultation anonyme des joueurs du Top 14. Il en avait été touché. « La provocation est une arme que je manie pour déstabiliser les joueurs adverses. Qu'on m'apprécie ou pas, c'est autre chose, chacun est libre. Mais que ça aille plus loin... Ce qui m'avait vexé quand j'avais été dans le tiercé des « bad boys » c'est de constater que plus que déstabiliser des joueurs, j'avais blessé des hommes. Ça me gêne vraiment pour les gens concernés s'ils pensent que je suis allé très loin, trop loin ». Mais il n'ira pas plus loin. Samedi soir, Marconnet sera au bout du chemin.

Ouedraogo opérationnel

Annoncé forfait en raison de douleurs au dos, Fulgence Ouedraogo, tiendra finalement sa place à Montpellier pour le déplacement à Toulouse samedi. Blessé face à Biarritz (21-16), le troisième-ligne était absent à l'entraînement cette semaine. Le 2e ligne Thibaut Privat sera lui laissé au repos pour la première fois de la saison.

Ligue Celte :
Les Ospreys en finale

Les Gallois des Ospreys se sont qualifiés pour la finale de la Ligue celte en battant les Irlandais du Munster (45-10), vendredi à Swansea en demi-finale. Ils rencontreront pour le titre le vainqueur de la seconde demi-finale entre les Irlandais du Leinster et les Ecossais de Glasgow, qui aura lieu samedi à Dublin.

Rugby à XIII :
Une finale très ouverte

Qui des Catalans de Pia ou des Audois de Carcassonne succèderont à Lézignan au palmarès du championnat de France ? Réponse ce samedi après-midi à Narbonne (coup d'envoi à 15 heures).

La finale du championnat Elite 1 met aux prises deux équipes habituées des places d'honneur. Pia, finaliste malheureux en 2010 (défaite 22-33 contre Lézignan) a pris sa revanche. Vainqueurs en demie de Lézignan, champion des quatre dernières éditions, les banlieusards perpignanais espèrent renouer avec un titre qui leur échappe depuis 2007.

Carcassonne, en plein renouveau, attend depuis vingt ans, et 1992, un nouveau succès en championnat. L'un des clubs les plus titrés de l'histoire du treize français (10 fois champion, 12 Coupes de France), l'ASC espère mettre fin à une trop longue attente. Pour ce match de gala, les Carcassonnais récupèrent leur international Teddy Sadaoui, remis d'une déchirure à la cuisse.
Les équipes :
AS Carcassonne : Guiraud - Mazard Reardon, Barrau, Expert - (o) Aitken, (m) Hillen - Swain - Sadaoui, Rouanet - Bemba, Soum, Pau.
Remplaçants : Poching, Amar, Sadrau, Jovani.

Pia XIII : Royston - Carrère, Ma. Mayans, Naughton, Soubeyras - (o) Grésèque, (m) Porter - Léger - Cantoni, Cooper - Vaeau, J. Boudebza, Wright.
Remplaçants : Moly, Shead, Lamelangi, Th. Ambert.

Qui à l'ouverture ?

Jeudi 31 mai à la FFR, Philippe Saint-André révèlera le nom des 28 joueurs retenus pour la tournée d'été en Argentine (du 10 juin au 25 juin). Une tournée où de nombreux jeunes joueurs devraient faire leur début sous le maillot tricolore. «Nous avons dressé une liste d'une cinquantaine de joueurs que nous suivons attentivement, reconnaît l'entraîneur des Bleus dans un entretien accordé à L'Equipe. Automatiquement, le jeune joueur français qui est titulaire dans son club en Top 14 intéresse le sélectionneur.» Si le poste de pilier droit pose problème, PSA pourrait faire appel à quelques ouvreurs encore inexpérimentés au plus haut niveau : Pierre Bernard (Castres), Camille Lopez (Bordeaux-Bègles) et Jules Plisson (Stade Français).

Rugby à XIII - ChElite :
Carcassonne champion

Vingt ans après ! Il aura fallu attendre vingt aux aux Carcassonnais pour inscrire à nouveau leur nom au palmarès du championnat de France. Samedi, à Narbonne, les Audois ont dominé les Catalans de Pia (26-20) au terme d'une finale enlevée où chaque équipe eut ses temps forts. A l'essai très rapide de Maxime Grésèque (2e), les Audois ont répliqué juste avant la mi-temps par deux essais de Grégory Mazard (32e) et Osea Sadrau (35e). Menant 12-10 à la pause, les joueurs de la Cité surent faire preuve de patience pour porter l'estocade par la révélation de la saison, le pilier Romaric Bemba, qui par deux fois parvint à prendre la défense de Pia (26-10, 63e). Le baroud d'honneur des Catalans ne changea pas le cours d'une finale qui remet Carcassonne en haut de la hiérarchie du championnat Elite.

Toulon et le CO à domicile

La vingt-sixième journée de Top 14, dernière de la phase régulière, a rendu son verdict. Si le Stade Toulousain et Clermont sont directement qualifiés pour les demi-finales, Toulon et Castres ont gagné le droit de disputer les barrages à domicile. Les Varois ont fait le métier sur la pelouse du LOU (5-29) et Castres a livré une partie solide face à des Bayonnais remontés (31-29). Avec cette victoire difficile, le CO grille la politesse à Montpellier, défait à Toulouse (20-13)

Toulon rencontrera le Racing-Métro 92 alors que Castres recevra Montpellier dans un remake du barrage de l'an dernier. Les barrages se dérouleront les 25 et 26 mai.
Le classement des phases finales
1 - Stade Toulousain (qualifié pour les demi-finales)
2 - Clermont (qualifié pour les demi-finales)
3 - Toulon (barrage à domicile)
4 - Castres (barrage à domicile)
5 - Montpellier
6 - Racing-Métro 92

Toulon et Castres à la maison

Tombeur de Bayonne à Pierre-Antoine (31-29), Castres réalise la bonne opération de la 26e et dernière journée en décrochant son match de barrage à domicile face à Montpellier. Toulon recevra pour sa part le Racing-Métro, défait à Agen (25-22).


Toulon et Wilkinson joueront le barrage à domicile

Il s'agit du seul changement au classement à l'issue de cette 26e journée. Mais c'est un changement de la plus grande importance pour le Castres Olympique. Fort de son succès à Pierre-Antoine face à l'Aviron Bayonnais (31-29), le CO chipe la quatrième place du Top 14 à Montpellier, défait à Toulouse (20-13), et disputera donc son match de barrage à domicile contre le MHR. Un remake du barrage de la saison passée remporté par les Héraultais. Une récompense somme toute logique pour des Castrais toujours aussi réguliers dans leur performance et auteurs d'une fin de saison convaincante avant le début des phases finales. «On a eu du mal à rentrer dans ce match, a commenté Laurent Travers au micro de Canal Plus. On a beaucoup subi sur tous les lancements. Mais c'est bien, on n'a pas craqué. »



Rien n'aurait pu priver le RC Toulon d'un match de phase finale à Félix-Mayol. Installé à la troisième place avant le coup d'envoi de la rencontre, les Varois n'ont pas cédé au dilettantisme sur la pelouse de Lyon. Tombeur du LOU (5-29) en inscrivant trois essais, le RCT fait figure de principal outsider derrière les deux "intouchables", Toulouse (1er) et Clermont (2e). «Il faut rendre hommage à cette équipe de Lyon. On s'est mis en danger tout seul en première période, a regretté Bernard Laporte, le manager toulonnais. Ce n'était pas un très, très grand match. Il faudra tenir le ballon contre le Racing et garder cette conquête et notre défense. Et avec la réussite de Jonny (Wilkinson)...»

«De là où l'on vient, on n'a rien à perdre.» Pierre Berbizier

Le XV de la Rade accueillera les Franciliens qui ont préservé leur sixième place qualificative - aux dépens du Stade Français défait à Biarritz (16-15) - malgré une septième défaite cette saison concédée à Agen (25-22). «On a été battu logiquement par une équipe agenaise qui a parfaitement joué le jeu, a reconnu Pierre Berbizier, manager du Racing. Notre challenge est désormais de rivaliser avec les meilleurs. On a quinze jours pour espérer y arriver. On sait ce que ce sera difficile à Toulon. Mais de là où l'on vient, on n'a rien à perdre.»